La tempête

Sublime illustration : j’ai cru comprendre que la mère de Raphaël en était en grande partie l’autrice #lesparentschameauxontdutalent ❤️

Après avoir étudié de nombreux exemples de tempêtes musicales avec les cinquièmes, de Marin Marais à Sibelius, en passant par Vivaldi, Beethoven, Tchaikovsky et Wagner, j’ai demandé aux élèves de me proposer leurs propres versions d’une tempête, avec pour support le poème éponyme de Jules Breton :

L’orage s’amoncèle et pèse sur la dune
Dont le flanc sablonneux se dresse comme un mur.
Par instants, le soleil y darde un faisceau dur
De rayons plus blafards qu’un blême éclat de lune.

Les éclairs redoublés tonnent dans l’ombre brune.
Le pêcheur lutte et cherche en vain un abri sûr.
Bondissant en fureur par l’océan obscur,
L’âpre rafale hurle et harcèle la hune.

Les femmes, sur le port, dans le tourbillon noir,
Gémissent, implorant une lueur d’espoir…
Et la tempête tord le haillon qui les couvre.

Tout s’effondre, chaos, gouffre torrentiel !
Sur le croulant déluge, alors, voici que s’ouvre
En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.

Vous trouverez ci-dessous le fruit de leur travail. J’ai été très impressionnée par leur implication dans ce projet. Vous allez voir, ils se sont donnés à fond ! Mais comme cela peut se produire lorsque je donne un travail en groupe, il y en a pour qui cela a représenté un véritable défi. Entre les différences de rythme et les désaccords, tout ne s’est pas passé comme prévu pour l’un des groupes qui a connu des ratés, comme une mauvaise répartition des tâches, un manque de communication ou encore une difficulté à gérer un planning de travail en commun. Le plus important est qu’ils aient réussi à analyser ce qui n’avait pas fonctionné afin d’améliorer les choses pour une prochaine fois. Il est essentiel que les élèves comprennent leurs erreurs pour progresser et parvenir, petit à petit, à mieux collaborer.

En attendant, la plupart des élèves se sont vraiment bien amusés je crois, pour notre plus grand plaisir à nous aussi !

8 février 1944

Mais que s’est-il passé le 8 février 1944 ? Il vous suffit d’écouter les élèves de 6e CHAM pour le savoir :

Cette chanson est un extrait de Mademoiselle Louise et l’aviateur allié, opéra pour enfants de Julien Joubert, inspiré par des faits réels, notamment l’évacuation d’aviateurs alliés parachutés au-dessus de Montdidier dans la Somme le 8 février 1944.

Si vous voulez écouter l’oeuvre dans son intégralité, venez applaudir nos petits CHAMeaux en Sorbonne le 7 mai 2025 à 18h30, en compagnie des élèves des collèges Marie Curie, Varèse, Germaine Tillion et François Villon, sous la direction de Maxime Giraud. Nous serons ravis de vous y retrouver.

Edelweiss

Les élèves de la chorale interprètent Edelweiss, chanson emblématique de la comédie musicale La Mélodie du bonheur :

Bravo à eux et aux illustratrices de talent : Alana, Suzanne et Léonie ! On espère que vous serez nombreux à venir les écouter pour leur concert en Sorbonne le 23 juin 2025.

Ensemble Pluralis

Premier concert de l’ensemble Pluralis

Rien ne me fait plus plaisir que d’avoir des nouvelles de mes anciens CHAMeaux. La semaine dernière, Robin*, contrebassiste de la deuxième promotion, m’a invitée à venir écouter le premier concert de l’ensemble Pluralis, réunissant autour de lui une soixantaine d’étudiants musiciens, avec un programme mêlant des œuvres de Muse, Paul Dukas, Ibrahim Maalouf, Queen et les Beatles, du classique et du rock.

* Breaking news : Robin est admis au CNSMDP en contrebasse ! Toutes mes félicitations !

Le concert a eu lieu hier soir dans l’auditorium du conservatoire Maurice Ravel, et vraiment, quelle réussite ! Nous étions venues en force avec Lucie D., Iris et Tilaï de la première promotion et nous avons été enthousiasmées !

Hâte des prochains concerts. En attendant, si vous voulez suivre ces musiciens talentueux, ça se passe ici :

https://www.instagram.com/ensemble.pluralis?igsh=MWp1MjMzZWZnaHo0

A noter que dans le pupitre des violoncellistes, il y avait Félix, de la sixième promotion !

La soirée s’est poursuivie par un dîner entre filles, très joyeux. Lucie achève ses études de kiné et est en stage en ce moment à l’hôpital Trousseau,. Tilaï, qui a terminé ses études de son, est embauchée à Radio-France à partir du mois de mars, et Iris, en césure à Centrale Lyon, s’apprête à partir en stage en Australie. Petit fou rire en se demandant si elles faisaient un enfant à 27 ans, est-ce que je pourrais l’avoir en sixième CHAM à Monet ? Et la réponse est non, quand même pas ! Ce ne serait de toute façon pas très souhaitable ! Même si comme me l’a écrit Eïtan par message ensuite, car il était bien sûr lui aussi au concert avec Thibault, tu en auras formé, de belles générations !

Commentaire de Tilaï après avoir lu cet article : ha ha ha, tu ne resterais pas quelques années de plus à Monet pour avoir nos p’tits loulous ?

En attendant, Suzanne, la petite soeur de Lucie qui est née quand elle était en sixième (je me souviens parfaitement du jour où elle m’a annoncé sa naissance), postule à la rentrée 2025 en tant que trompettiste, comme le temps passe vite !

Le Cor

Les élèves de 5e CHAM chantent les vers d’Alfred de Vigny dans un canon composé par Julien Joubert :

J’aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.

Bravo à eux et à Aïda (clarinette), Amaury (violoncelle), ainsi que Suzanne, Alana, Adèle et Apolline pour leurs illustrations !