Les quatrièmes CHAM interprètent La Brise, première des Six Mélodies persanes opus 26 de Camille Saint-Saëns, sur un poème d’Armand Renaud.
Merci à Anne-Constance d’avoir mis en image les impressions de ses camarades suite à leur première lecture du texte !
Comme des chevreaux piqués par un taon
Dansent les beautés du Zaboulistan.
D’un rose léger sont teintés leurs ongles ;
Nul ne peut les voir, hormis leur sultan.
Aux mains de chacune un sistre résonne ;
Sabre au poing se tient l’eunuque en turban.
Mais du fleuve pâle où le lys sommeille
Sort le vent nocturne ainsi qu’un forban.
Il s’en va charmer leurs cœurs et leurs lèvres,
Sous l’œil du jaloux, malgré le firman.
Ô rêveur, sois fier ! Elle a, cette brise,
Pris tes vers d’amour pour son talisman !
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