Pour leur premier chant de l’année 2016-2017, les élèves de 5e CHAM ont travaillé le choeur des sauvages de Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764), extrait de son opéra-ballet Les Indes galantes.

Dans une forêt d’Amérique, guerriers indiens et colons français et espagnols se réconcilient autour du calumet de la paix :

Bravo à eux et merci à Martin pour son illustration !

Pour leur tout premier enregistrement, la nouvelle promotion des élèves de sixième CHAM a interprété  Beau soir de Claude Debussy :

L’année commence bien ! Je les félicite pour leur enthousiasme, ainsi que pour leurs nombreuses illustrations.

Premier enregistrement de l’année pour les élèves de quatrième CHAM ce matin, qui interprètent Lost is my quiet de Henry Purcell.

Bravo à eux et un grand merci à Anahi pour ses illustrations, toujours plus belles !

Envolée à jamais, ma quiétude,

Envolé, ce que la vie offrait de mieux ;

Envolés tous mes tendres efforts

Pour toucher un cœur insensible.

Mais bien que mon désespoir soit incurable

Et mon sort fort injuste,

Je montrerai par une patiente endurance

Que mon amour est aussi inébranlable que sa haine.

Quelques mois seulement avant sa mort, Mozart composait le magnifique Ave verum corpus, motet pour choeur, cordes et orgue.

Les cinquièmes CHAM vous en livrent ici un arrangement à deux voix, avec accompagnement de piano bien sûr :

Bravo à eux, et merci à Anahi, Marion et Thibaut d’avoir illustré cet article !

Les quatrièmes CHAM  interprètent La Brise, première des Six Mélodies persanes opus 26 de Camille Saint-Saëns, sur un poème d’Armand Renaud.

Merci à Anne-Constance d’avoir mis en image les impressions de ses camarades suite à leur première lecture du texte !

Comme des chevreaux piqués par un taon

Dansent les beautés du Zaboulistan.

D’un rose léger sont teintés leurs ongles ;

Nul ne peut les voir, hormis leur sultan.

Aux mains de chacune un sistre résonne ;

Sabre au poing se tient l’eunuque en turban.

Mais du fleuve pâle où le lys sommeille

Sort le vent nocturne ainsi qu’un forban.

Il s’en va charmer leurs cœurs et leurs lèvres,

Sous l’œil du jaloux, malgré le firman.

Ô rêveur, sois fier ! Elle a, cette brise,

Pris tes vers d’amour pour son talisman !